L’angoisse de la rencontre avec la mort, Philippe Soupault l’a déjà vécue l’année de ses 7 ans lorsque son père meurt : première confrontation silencieuse avec elle, et qui l’a marqué pour toujours. « Fils de la guerre » se développe dans cette angoisse ; avec colère, il écrit l’ivresse du sang versé par l’homme, comme si la terre avait besoin de s’en nourrir.